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01/06/2021

Voici un petit article en 5 points sur ma façon de travailler et ma vision du shiatsu aujourd’hui :

1 Les tensions du corps. Le shiatsu gomme les tensions physiques. Au quotidien, le corps accumule des tensions qui peuvent ensuite créer des dysfonctionnements physiques ou émotionnels. Libérer les points de tension redonne un confort au corps, un équilibre. Le corps est trop souvent oublié, les douleurs, qui sont des signaux d’alarme, sont souvent camouflées et négligées. Ecouter son corps est important. Avec le shiatsu je vois souvent des personnes prendre conscience de leur corps et découvrir des zones sensibles qu’elles ne soupçonnaient pas. C’est une véritable reconnexion avec le corps.

2 L’importance du toucher. Un bébé lorsqu’il manque de contact physique ne se développe pas correctement au niveau cognitif. Le toucher est un besoin vital de l’être humain. Le toucher du shiatsu revêt une grande importance auprès des personnes qui justement en manque. Je pense aux personnes qui vivent seuls, aux personnes âgées… Dans ces cas-là, le toucher, bienveillant et rassurant, est particulièrement important et peut être un des point central de la séance. Je pourrais écrire des pages sur les bienfaits du toucher et de l’importance qu’il a mes yeux. C’est le cœur de mon métier et ma vocation.

3 L’équilibre des énergies. On entend parler d’énergie, de magnétisme ect… mais qu’est-ce que c’est ? Certaines personnes vont dire « il faut y croire » ou « je n’y crois pas ». Pour moi ce n’est plus une question de croyance mais un ressenti objectif. Sous mes mains des zones avec différentes températures, sensations, fourmillements sous mes doigts, oui je sens quelque chose. Inutile de le définir. Quand la sensation s’accompagne d’un soupir de soulagement de la personne, vous savez qu’il se passe quelque chose. Nous ne sommes pas qu’un corps physique et la vie circule en nous par des canaux que les orientaux ont appelé « méridiens », ces fameux méridiens d’acupuncture ou se trouve des points clés. Equilibrer cette énergie ou « ki » va aider à résoudre pas mal de choses. C’est sur cette énergie au plus proche du corps physique que je travail.

4 La présence. J’ai commencé à étudier le shiatsu depuis 2008. Toutes les théories, les connaissances, encore aujourd’hui je lis, j’assiste à des conférences ect… cela nourrit mon mental qui veut comprendre et se sentir « spécialiste ». Mais le cœur du shiatsu, et je l’ai découvert dans la pratique, est la présence. La présence c’est quand le mental et l’ego se taisent et laissent la place a quelque chose d’indéfinissable mais de profondément nous. Sans pensées parasites, sans calculs du mental et sans attentes de l’égo sur le résultat, quelque chose de profond se met en action. Relié à l’intuition, dans le moment présent, pour voir ce dont la personne a besoin dans l’instant.  Et c’est la plus belle chose que j’ai appris en pratiquant le shiatsu : être présente.

5 La joie, la circulation de l’énergie de vie. Quand je regarde le visage, les yeux d’une personne qui vient de recevoir un shiatsu, je sais pourquoi je travail, c’est pour voir cette étincelle de vie, cette lumière qui rallume les yeux. Parce que la vie a besoin de circuler. Parce que se relier à cette énergie qui circule dans notre corps c’est se relier à ce que nous sommes, La joie, l’amour et la paix.

« Le shiatsu ne rajoute peut-être pas d’année à la vie mais il ajoute de la vie aux années »... Merci Sensei